9.Appendice 2, Bitrompe, une origine bien mystérieuse...

Discussion sur les éventuelles origines de l’espèce proboscis :

Le lecteur averti ne pourra manquer d’être intrigué par un tel inventaire, si haut en couleurs, d’originalités présenté chez l’espèce bitrompe. Il s’intriguera sans doute et se demandera d’où peut donc bien être originaire un tel être vivant qui semble vivement passionnant et pourtant si peu connu.

  De telles interrogations sont pleinement légitimes et il faut savoir que nous nous sommes depuis bien longtemps penchés sur la question. Mais bien ardu est le chemin qui mène à la vérité, et nos investigations se sont montrées aussi peu fructueuses que l’auraient été de laborieux coups de poings donnés dans l’alizé.

 Toutefois une explication a logiquement vu le jour quant au pourquoi de l’apparition de Bitrompe sur Terre.

Beaucoup de scientifiques sont d’accord sur le fait que la vie sur Terre a été apportée par un/des météorites lors de la création de la planète : ce dernier comportait les premiers acides aminés ayant ensuite, bien longtemps après, commencé à s’associer en une cellule  rudimentaire pour pouvoir enfin se multiplier… les premiers organismes sont alors apparus et ont évolué en se complexifiant de plus en plus.

 D’après cette théorie tous les êtres vivants terrestres ont pour origine commune cette première cellule, et tous les vertébrés (du lézard à la poule en passant par l’homme) descendent du poisson…

 Mais nous avons admis comme probable l’explication selon laquelle l’espèce bitrompe serait apparue sur terre bien plus tard que les premières cellules et les premiers poissons : son ADN proviendrait tout simplement d’un météorite s’étant écrasé sur terre au début du Trias. Selon nos calculs, le météorite ayant apporté sur Terre l’ADN de l’espèce serait en fait un amalgame de matière issu des gaz rares composant la comète de Halley : la date d’arrivée de Bitrompe sur notre planète correspondant à la date de passage de la comète.

  Stimulé par l’énergie nucléaire provenant de la fusion instantanée des atomes du centre de la météorite lors de son explosion sur Terre, l’ADN du futur Bitrompe s’est trouvé non pas détruit mais réactivé. Devenu alors ADN parasite ce dernier a alors pu investir le cytoplasme d’une cellule proche, en la vidant même de son ADN mitochondrial, ceci dans le seul but de s’exprimer. La cellule n’avait alors plus qu’à se multiplier pour former Bitrompe.

Si tous les êtres vivants ont une origine extraterrestre on peut donc dire que bitrompe a une origine « un peu plus » extraterrestre que les autres.

 Bitrompe est alors arrivé sur Terre sous forme d’ADN codant déjà pour les caractéristiques d’un bitrompe « moderne » : il n’a pas évolué depuis ou très peu (nous avons déjà parlé de l’étrange façon dont le patrimoine génétique de bitrompe pouvait évoluer légèrement au cours des générations).

Cette hypothèse dite de la réactivation parasitante de l’ADN bitrompien par afflux d’énergie nucléaire se montre consolidée par le fait que de nos jours les excréments de bitrompes sont étrangement radioactifs… De plus une autre coïncidence frappante réside dans le fait que Bitrompe ne se montre capable de se reproduire qu’au moment du passage de la comète de Halley autour de notre planète : nous n’avons toutefois pas encore établi de lien physique unissant Bitrompe à la comète…

 SL & PF